Institut de la myopie

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INSTITUT DE LA MYOPIE

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Vos questions sur le glaucome

Parce que le trabéculum fonctionne moins bien. Il n’y a aucun lien avec le stress, le travail sur écran, l’alimentation. Certains facteurs de risque sont à connaître : - facteurs héréditaires dans 30 % des cas. - l'âge à partir de quarante ans - le diabète - les pathologies cardio-vasculaires : une hypertension ou une hypotension artérielle, une hypothyroïdie, une migraine, un vasospasme (syndrome de Reynaud), un syndrome mains et pieds froids, - des affections oculaires : traumatisme, chirurgie, inflammation. - une hypercholestérolémie, ou une hypertryglicéridémie. - la prise de corticoïdes.
Plusieurs théories existent: • Théorie mécanique : le nerf optique s’atrophie du fait de sa compression par une pression oculaire excessive. • Théorie ischémique : le nerf optique n’est pas assez bien vascularisé. La pression oculaire pourrait aggraver cette ischémie.
Si vous ne présentez pas de douleurs, si l’œil est apparemment normal, c’est un glaucome chronique à angle ouvert. Il représente 80 % des cas de glaucome. Dans le glaucome à angle ouvert, l'évacuation de l'humeur aqueuse ne se fait plus normalement car le trabéculum filtre moins bien l’humeur aqueuse, ce qui entraîne une élévation de la pression oculaire avec une souffrance du nerf optique qui risque de s’atrophier sur plusieurs années. Si vous souffrez, que l’œil est rouge, la vue trouble, c’est un glaucome aigu à angle fermé, plus rare. C’est une urgence car le nerf optique peut être détruit en quelques heures. Les autres causes sont rares.
Le risque est plus élevé que dans la population normale. Une surveillance régulière s’impose, même après opération de la myopie, surtout si d’autres facteurs de risque existent. La pression oculaire doit être plus basse que normalement (inférieure à 18 mm Hg) pour prévenir l’apparition d’un déficit du champ visuel. L’excavation papillaire peut être difficile à observer compte tenu des anomalies papillaires du myope fort.
Le traitement vise uniquement à faire baisser la tension oculaire sous un seuil tolérable pour le nerf optique et tenter de prévenir la majoration des déficits du champ visuel. Le plus souvent, cela suffit à protéger le nerf optique, mais ce n’est pas une garantie absolue. La surveillance du champ visuel et de la papille est donc indispensable. Tout glaucome doit être traité par un ou plusieurs collyres, par un traitement laser, ou par une opération. Le traitement médical du glaucome - réduit la sécrétion de l’humeur aqueuse de l’œil (Collyres béta bloquants: Timolol, collyres inhibiteurs de l’anhydrase carbonique : dorzolamine ou par voie orale (DIAMOX), Collyres alpha 2-agoniste (Alphagan) - augmente l’élimination de l’humeur aqueuse (Collyres Xalatan, collyres myotiques (Propine, Pilocarpine)
Dès 40 ans, lors de tout examen ophtalmologique, puis régulièrement, au cours de la vie. Dès l’enfance, en cas d’antécédents de glaucome juvénile ou congénital.
L’ophtalmologiste est le seul à être en mesure de prendre la tension oculaire, parfois à différentes heures de la journée, à examiner la papille et demander des examens complémentaires si besoin.
Souvent. Mais il existe un phénomène d’échappement avec le temps. Il faut alors changer de traitement médical ou bénéficier d’une opération.
Lorsque le traitement médical est mal toléré ou inefficace.
C'est l’analyse de la sensibilité périphérique de l'œil.
Si la tension est équilibrée, l’opération de la cataracte fera baisser la tension et permettra de réduire le traitement médical du glaucome. Si la tension reste élevée malgré le traitement, une double intervention cataracte et glaucome peut être envisagée.