Institut de la myopie

Docteur Stéphane Ganem ⎪ Cabinet 01 45 55 58 31 ⎪ Rendez-vous sur doctolib.fr ⎪ E-mail sganem@noos.fr ⎪ Téléphone portable 06 09 18 97 09

INSTITUT DE LA MYOPIE

4, avenue de La Bourdonnais 75007 Paris

Vos questions sur la presbytie

Non, tout le monde le devient après 45 ans.
Parce qu’elles sont myopes et/ou astigmates au moins d’un oeil. Les myopes de plus de 45 ans sont presbytes aussi, comme tout le monde, c'est-à-dire qu’ils ne peuvent plus accommoder. Ils doivent retirer leurs lunettes pour la vision de près, et porter des lunettes pour lire s’ils portent des lentilles. Sans aucune correction, les myopes presbytes voient bien de près mais mal de loin.
Parce qu’ils ont un œil qui voit bien de loin et l’autre de près sans lunettes. Cette bascule peut être reproduite avec des lentilles, ou par la chirurgie avec des implants ou le lasik : l’œil dominant est traité pour voir de loin et l’œil dominé pour qu’il voit bien de près.
Non, la presbytie se stabilise de l’âge de 55 ans. La presbytie est alors de 3 dioptries.
Non. La presbytie peut être opérée par lasik avec bascule dès 45 ans, ou par implant vers 50 ans. La presbytie évoluera encore avec le lasik mais la myopisation et la pseudo accommodation obtenues par lasik sur l’œil dominé permettra de lire sans lunettes pendant 5 à 10 ans en fonction du degré de myopisation. Avec l’implant multifocal à la place du cristallin, la presbytie ne pourra plus évoluer du fait du remplacement du cristallin.
Non. Les deux yeux ne doivent pas être atteints de pathologies telles que glaucome, dégénérescence maculaire, dystrophie cornéenne… La cataracte n’est pas un obstacle à cette chirurgie, et l’opération permet de traiter presbytie et cataracte.
Non. Le myope devient aussi presbyte, mais retire ses lunettes pour lire de près.
En l’absence de cataracte : lasik en laissant une myopie résiduelle sur l’œil dominé pour la vision de près. En présence d’une cataracte : chirurgie du cristallin avec implant monofocal et bascule (myopie sur l’œil dominé) ou implant multifocal des deux côtés.
Oui, le plus souvent, avec les implants multifocaux. Le LASIK permet une large autonomie par rapport aux lunettes, mais pas une indépendance totale. Les lunettes restent nécessaires pour la lecture et la conduite prolongées. Ces activités sont possibles sans lunettes, mais elles sont parfois fatigantes.
Le LASIK et la chirurgie du cristallin, avec implant multifocal.
Non. Même à un âge avancé il est possible d’apporter une vue de près convenable en l’absence de maladies oculaires autre que la cataracte. La chirurgie du cristallin est le plus souvent indiquée, avec implant mono focal et bascule, ou multifocal.
Oui, mais le partage de la lumière réduit légèrement la qualité de vision la nuit, pendant les premières semaines. Des halos peuvent être observés la nuit autour des phares de voiture.
A vie. Ils ne s’usent pas. La presbytie ne peut évoluer puisque le cristallin, responsable de la presbytie, est remplacé. Il n’y a jamais de rejet car ils ne sont pas en contact avec le sang et les cellules immunologiquement compétentes, jamais de sensation de corps étranger, de picotements.
Ces implants ne sont pas pris totalement en charge par l'assurance maladie de la sécurité sociale et sont donc en partie à la charge des patients ou des mutuelles.
La technique chirurgicale de l’extraction du cristallin par phaco émulsification avec implants est utilisée depuis 20 ans pour la chirurgie de la cataracte, et 500.000 yeux en bénéficient tous les ans en France. La « nouveauté » est l’optique diffractive de ces implants pour la vue de loin et de près.
Il s’agit de grands laboratoires américains, suisses, allemands et français (Alcon, Zeiss, AMO) .
Elle est très nette de loin et à 30-40 cm. Elle reste comme avant l’intervention moins nette à 60-70 cm. Il faut parfois se rapprocher de l’écran de l’ordinateur ou porter des lunettes pour travailler longtemps sur écran.
Parce que l’énergie lumineuse est divisée en deux : la moitié pour la vision de loin et l’autre pour la vue de près. Il faut donc une lumière et un contraste suffisants pour pouvoir lire longtemps confortablement.
Efficacité : ils permettent de près et de loin, sans lunettes et à vie. Technique chirurgicale standardisée, pratiquée à grande échelle, rapide et indolore. L’implant multifocal remplace le cristallin. Il n’y a donc pas de risque de cataracte plus tard. Qualité de la vision binoculaire préservée. Vision identique des deux yeux. Pas de bascule.
Halos : cercles lumineux autour des lumières la nuit. Présents chez 20% des patients, ils n’empêchent pas la conduite de nuit. Ils diminuent les premiers six mois et disparaissent parfois. Ils sont gênants dans moins de 1% des cas. Baisse des contrastes : très rarement gênante. Vision intermédiaire : parfois insuffisante sans correction.
Oui. S’il reste une légère amétropie après la mise en place de l’implant multifocal, la PKR ou le lasik permettent de la corriger.
Oui, dans les jours qui suivent l’opération en cas de traumatisme de l’œil. Sinon, il est très bien maintenu par la capsule, lui adhère après quelques jours et ne peut plus bouger.
Non. Il ne s’altère pas avec le temps.
Oui, au début, si le patient n’est pas satisfait. Cela est exceptionnel.
Oui, en théorie. On commence toujours par un œil, et le second est opéré une semaine après en général. Il est rare que l’on s’arrête là car le confort et les performances visuelles sont largement supérieurs une fois que le deuxième œil est opéré. Si le premier œil a été opéré de cataracte avec un implant monofocal, il est possible d’envisager un multifocal sur l’autre, puis proposer un multifocal en plus du monofocal sur le premier œil, qui aura ainsi deux implants.
Deux possibilités : traiter la cornée au laser par lasik ou PKR pour créer une bascule ou ajouter un implant multifocal sur le monofocal. Le nouvel implant permet de voir de près, mais peut aussi corriger une éventuelle myopie ou hypermétropie préexistantes.
Oui, si ce décalage est important. Mais ce n’est pas dangereux pour les yeux. Vous verrez alors essentiellement avec un seul œil pendant une semaine, à moins que vous supportiez une lentille de contact qui, posée sur l’œil non opéré, permettra de réduire ce déséquilibre.
Non si l’implant est multifocal. La vision est alors possible sans lunettes aussi bien de près que de loin. Oui, si l’implant est monofocal et que les deux yeux sont réglés en vision de loin. La vision sera nette sans correction de loin, mais des lunettes seront nécessaires de près. Une bascule avec implant monofocal peut permettre de réduire le besoin de lunettes dans la vie courante.
Parce qu’ils sont parfois contre indiqués (maladie de la rétine). Parce qu’ils imposent une chirurgie parfaite. Parce que le patient n’est pas intéressé et veut garder des lunettes. Parce que le patient est très âgé.