Institut de la myopie

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INSTITUT DE LA MYOPIE

4, avenue de La Bourdonnais 75007 Paris

La chirurgie réfractive

La chirurgie réfractive regroupe toutes les techniques de traitement chirurgical des anomalies de la vision : myopie, hypermétropie, astigmatisme, presbytie, afin de ne plus porter de verres correcteurs ni de lentilles, et de toute chirurgie destinée à améliorer la qualité visuelle : cataracte, implants, chirurgies cornéennes, Lasik, PKR, anneaux,  aberrations optiques de degrés élevés.

Bonnes pratiques en chirurgie réfractive

Le chirurgien

L’ophtalmologiste doit avoir une compétence chirurgicale reconnue et avoir reçu une formation spécifique à l’utilisation des lasers, des micro-kératomes, des implants etc.. Il doit connaître et pratiquer toutes les techniques chirurgicales et pouvoir les proposer au patient en précisant les avantages, les inconvénients et les risques avec objectivité. Les techniques utilisées doivent être fiables à long terme, et le recul suffisant. Dans le cas où une nouvelle technique serait proposée, il doit exposer précisément et honnêtement les résultats obtenus sur les premiers patients, les délais de suivi de ces premiers cas et ne doit avoir aucun intérêt financier dans sa démarche (Honoraires de consultant pour un laboratoire par exemple.)
Il s’engage à effectuer la totalité de l’acte opératoire, hormis lors de la période de formation où il peut accomplir l’acte avec un chirurgie expérimenté, en informant le patient.
Il doit s’assurer de la qualité des appareils et instruments dont il dispose.

Le matériel

Il doit être homologué (marquage CE). Il doit être soumis à un contrôle régulier avant chaque procédure, un entretien systématique par des professionnels. Il doit pouvoir être remplacé immédiatement en cas de doute. La stérilisation des instruments doit être contrôlée avant chaque traitement.

Les centres de chirurgie

Ils doivent assurer une maintenance parfaite du matériel (lasers, microkératomes, petits matériels chirurgicaux). Ils doivent disposer de plusieurs lasers, et le nombre de patients traités dans le centre doit être élevé afin d’assurer un renouvellement régulier du matériel, et l’acquisition d’appareils de dernière génération. Les blocs opératoires doivent être conforme aux normes les plus strictes quand à l’aseptie, le conditionnement, le renouvellement et la circulation de l’air.

L’information

Elle est particulièrement importante pour cette chirurgie de confort. Elle doit présenter le plus objectivement possible les différentes techniques chirurgicales pour corriger l’amétropie du patient, et celle qui sera la mieux adaptée aux activités professionnelles, sportives et loisirs du patient, les avantages, inconvénients et possibles complications respectives des techniques chirurgicales.
Le patient doit avoir reçu un devis précis. Une fiche de consentement éclairé, confirmant l’information reçue par le patient, sera signée. 
L’information ne doit en aucun cas prendre la forme d’une promotion ou publicité médicale et la présentation doit être conforme aux recommandations des institutions officielles européennes

Précautions en chirurgie réfractive

La technique utilisée sera fonction du degré de l’amétropie, de l’épaisseur, de la morphologie de la cornée, de la profondeur de la chambre antérieure. La réfraction doit être stable depuis au moins 1 an. Un examen soigneux éliminera toute contre-indication : pathologies cornéennes ou affections générales pouvant interférer sur la cicatrisation. L’âge du patient doit être, sauf exception, au moins égal à 18 ans. Le patient doit comprendre le but de la chirurgie et ses attentes doivent être réalistes. Les lentilles de contact devront être retirées au moins 48 heures avant l’examen. La technique doit être personnalisée en tout points : amétropie, âge, activités, morphologie cornéenne…

L’examen en chirurgie réfractive

Il comprend un interrogatoire précis sur les antécédents, les objectifs, les activités. Une réfraction subjective avec éventuellement cycloplégie, Un examen au biomicroscope avec évaluation de la sécrétion lacrymale, examen de la cornée, du cristallin, du jeu pupillaire, une mesure de la pression intraoculaire,. Un examen de topographie cornéenne, de l’épaisseur de cornée. Un examen de fond d’œil, Une mesure du diamètre pupillaire en condition de faible luminance, D’autres examens, notamment la biométrie, le comptage cellulaire, pourront être demandés en cas d’implants oculaires. 

Le suivi

La surveillance postopératoire doit être réalisée par le chirurgien lui-même, ou par l’ophtalmologiste référent. Le chirurgien doit être disponible et joignable pour assurer le suivi médical dans les jours qui suivent l’opération.